La vie dans les camps de réfugiés

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LES ECOLES EN INDE

Le  Ladakh
Le Ladakh est situé au nord-ouest de l’Inde entre les chaînes de montagnes des Himalayas et du Karakorum. C’est une région de hauts plateaux arides et désolés dont l’altitude est comprise entre 3 500 et 5 000 m, qui dépend administrativement de l’état indien de Jammu et Cachemire.
5 000 réfugiés tibétains résident au Ladakh où l’AET mène une action depuis 1981, notamment dans le village de Choglamsar et ses alentours, à 6 km de Leh.
En été, quelques cultures d’orge, de petits pois et de maigres pâturages fournissent de faibles ressources. L’hiver, la population se concentre dans une dizaine de villages et les habitants vivent dans de minuscules maisons de briques crues, chaulées, ou sous des tentes tissées en poil de yack, avec des températures comprises entre – 30 et – 50 °C. Il gèle souvent à l’intérieur des habitations.

ladhakDharamsala
Cette ville indienne de l’Himachal Pradesh où vivent 8 000 à 10 000 Tibétains est le lieu de résidence du Dalaï-Lama. Elle est aussi le siège du gouvernement en exil et du TCV. Dès le début de l’exil, à la fin de l’année 1959, le Dalaï-Lama se rendit compte que l’urgence était de trouver des solutions pour prendre soin des nombreux enfants orphelins ou séparés de leur famille.
Le Dalaï-Lama proposa qu’un centre pour ces enfants malades et mal nourris s’ouvre à Dharamsala, sous la responsabilité de sa sœur aînée, puis repris plus tard par une autre de ses sœurs Jetsun Pema. La structure démarra le 17 mai 1960 sous le nom de « Nursery » (maternelle). Devant faire face rapidement à un problème très critique de surpopulation, liée à l’exil continu qui dut s’organiser peu à peu, d’autres maisons d’enfants et des salles de classe furent créées à quelques km au-dessus de Dharamsala, à McLeod Ganj. Cet ensemble de structures d’hébergement et de scolarité est appelé « Upper TCV » (altitude 1 800 m). Furent officiellement enregistrés le TCV  de l’Etat de l’Himachal Pradesh en 1972, le TCV du Ladakh en 1975 et le TCV de Bylakuppe (Karnataka, sud de l’Inde) en 1980. En 1972, TCV devint également membre de l’organisation internationale « SOS Village d’Enfants ».
Dans les années 80, la Chine, pressée par les condamnations internationales pour son non-respect des Droits de l’Homme au Tibet laissa partir des milliers de Tibétains, ce qui eut pour conséquence d’amplifier les besoins de scolarité et d’accueil de ces enfants. Face à l’afflux croissant des réfugiés, d’autres centres durent être ouverts comme Bir, Gopalpur, Dehradun.

Fifteen Miles
Situé à environ 10 km au sud de Manali et au bord de la rivière Beas, ce très petit camp, créé en 1972, est particulièrement pauvre. Les maisons sont construites en planches, souvent rapiécées de tôles de fer blanc récupérées avec les bidons d’alimentation en gros. Il n’y a généralement que deux pièces pour vivre. Toutes les maisons sont petites et basses. La cuisine et la salle de repas collectifs pour les personnes âgées sont construites en dur, financées il y a quelques années par AET. En dur également, le petit temple et quelques maisons. Financée également par l’AET la digue le long de la berge.

ladhakBhuntar
L’école dite Sambhota de Bhuntar est située à 9 km au sud de Kullu, le long de la rivière Beas. La berge a été renforcée par une digue pour éviter la répétition des inondations liées aux crues. Un internat neuf, d’une capacité totale d’environ 350 élèves, a été mis en fonction en juillet 2002. Après leur passage en maternelle et en primaire à l’école CST de Manali, les élèves (tous internes) étudient ici de la classe VI (notre 6ème) à VIII incluse.

Dobhi
Situé entre Kullu et Manali, ce camp nommé « Palrabling settlement » a été fondé en 1989. On y accède en empruntant un chemin complètement défoncé par endroits (même les 4x4 peinent), le long lui aussi de la rivière Beas. Le terrain est régulièrement inondé, ce qui nécessite des aides constantes.

Kullu camp
Ce camp existe depuis 1970 et se situe à 8 km de Dobhi, à la sortie nord de la ville de Kullu. Dans ce camp, environ 20 familles utilisent le gaz. Pour ceux qui aiment les détails : la bouteille pour 10 jours de consommation vaut 310 roupies, une bouteille de gaz pour un couple dure 50 jours au maximum, 25 jours pour une famille de six personnes ! 45 familles utilisent le kérosène. Le kérosène coûte 12 roupies le litre pour ceux qui ont une carte de ration attribuée par le gouvernement indien. Si la famille ne possède pas de carte de ration, il lui en coûtera environ 15 roupies le litre. Les familles font les marchés partout où c’est possible, en vendant des vêtements, y compris dans d’autres Etats de l’Inde.

Pondoh
La ville de Pondoh se trouve à 80 km au sud de Kullu, le long de la rivière Beas. Le camp existe depuis 1965. La plupart des Tibétains ont travaillé pour le gouvernement indien à la construction des routes et de l’énorme barrage hydro-électrique situé sur la rivière Beas, à 2 km au nord de Pondoh. Logées d’abord par les entreprises qui les employaient, les familles ont eu droit, à l’époque, à des maisons en dur sur le flanc de la colline à la limite des bois. Aucune voiture ne peut pénétrer dans ce camp assez pentu. Il y a un atelier d’artisanat pour adultes qui fabriquent des tapis, ainsi qu’un petit dispensaire avec une infirmière.

Bir
Le village de Bir est situé dans la vallée de la Kangra, à environ 75 km à l’est de Dharamsala. Altitude 1 550 mètres. Il y a 4 structures tibétaines distinctes dans lesquelles AET parraine principalement des enfants : BTS, Dege, Chauntra et TCV Suja Bir

Bir Tibetan Society (BTS)
800 personnes vivent dans le camp créé en 1963. Au total, environ 125 élèves scolarisés. Il y a une crèche et une école primaire jusqu’à la classe V. Ensuite les élèves vont à Chauntra et d’autres partent dans les internats de Shimla, Mussorie. Il y a une clinique dans le camp, gérée par le ministère de la Santé. Un atelier de production de pâtes alimentaires a permis la création de quelques emplois, de même pour l’atelier de menuiserie et d’ébénisterie. D’autres emplois ont aussi été créés dans l’atelier de travail de la laine et de fabrication de tapis, qui sert également de centre de formation pour de jeunes femmes. Pour ce qui concerne le travail, peu de débouchés possibles dans les environs du camp et dans la vallée. L’hiver, les adultes vont au Rajasthan vendre des vêtements.

Dege Survival
Dege correspond à une communauté Khampa, du nom d’une ethnie de Tibétains originaires de l’est du Tibet. Localisé à Bir, le « settlement » crée en 1966/67, regroupe environ 80 familles à Bir et environ 25 familles à quelques kilomètres, à Chauntra.
Quand on appartient à ce camp, on doit faire du tissage. Dege fournit la laine, chaque famille confectionne trois tapis. Certaines familles fabriquent le pain pour les monastères des environs, notamment celui de Chauntra. D’autres, dans ce même monastère, font de la couture sur bannières pour 40 roupies par jour ou 400 roupies par bannière. La plupart des parents n’ont pas de travail et partent 4 à 5 mois (octobre à février) vendre des sweats partout en Inde.
Quelques notions de la vie quotidienne pour une famille :
Loyer maison 400 roupies par mois, électricité environ 100 roupies par mois. L’eau n’est pas chère. Par décision du gouvernement indien, personne n’a le droit de couper du bois afin d’éviter la déforestation. Chaque famille utilise donc le gaz. Certaines familles ont des animaux : des vaches, quelques-unes des chèvres.

ladhak Chauntra
Ce camp est à quelques kilomètres de celui de Bir Tibetan Society. Il existe depuis 1965. La plupart des familles n’ont pas d’emploi stable. La population croît, mais pas les terres à louer et le commerce de tapis stagne d’autant que ce savoir-faire est déjà très exploité dans d’autres camps.

Bir Suja TCV
L’école a été réorganisée en 1993, après une expérience de création d’une « New Tibetan School » pour des adolescents et des adultes qui arrivaient chaque jour du Tibet. A la satisfaction de TCV et de l’équipe éducative, les élèves de Bir sont connus comme les plus appliqués et les plus travailleurs de tous les élèves tibétains en exil. L’école accueille les enfants de 14 à 17 ans. Les élèves arrivant du Tibet démarrent par une Opportunity Class (une classe d’adaptation) qui aborde les apprentissages de base pendant deux ans. Puis, selon leurs aptitudes, ils sont orientés vers une classe générale.

ladhakManali
Ville située à 2 000 m d’altitude où vivent 8 000 personnes. Les exilés tibétains sont installés à Manali depuis 1959. Environ 1 500 personnes sont disséminées dans la ville et les faubourgs. Travail pour les réfugiés : vente de vêtements, tee shops, petites boutiques...
Ecole CST Manali
L’école est située à 4 km au sud de Manali. Elle a été ouverte dans les nouveaux locaux de Rangri en 1995. Ecole très proprement tenue comme l’ensemble des établissements scolaires tibétains. 90 % des élèves sont parrainés par l’AET qui est la seule association d’aide présente dans l’école.

Sikkim
Le Sikkim est le 22ème Etat de l’Union indienne depuis 1975, situé au nord de l’Inde, entre le Népal et le Bhoutan, à l’est de l’Everest : région sous contrôle en raison de la proximité de la frontière tibétaine. Seul, le sud du Sikkim est plus facilement accessible aux étrangers avec un permis spécial. Entre les glaciers de l’Himalaya et la mousson indienne, le climat subtropical est caractérisé par d’abondantes chutes de pluie (5 à 6 m par an) et une forte humidité.

Manjushree Institute
Au moment où chaque pays essaie de conserver et développer son patrimoine culturel, le Tibet est menacé par un désastre culturel. Ceci depuis son invasion. par la Chine. A la suite de la destruction systématique, sous tous ses aspects du patrimoine culturel tibétain au Tibet et de la dégradation de la langue tibétaine dans la communauté en exil à Darjeeling (et ailleurs), quelques volontaires tibétains ont créé, avec l’aide d’Annie Sudrat (aujourd’hui disparue) fondatrice de l’AET, le Manjushree Center of Tibetan Culture (MCTC), à Darjeeling, le 14 août 1988.
Cet établissement est apolitique et ne fait pas de profit. Il est approuvé par le Ministère de l’Education à Dharamsala et régulièrement enregistré. Son seul but est la conservation et l’essor de la langue tibétaine pour les gens de la région.
Actuellement, environ 30 élèves des différentes écoles de la région, mais aussi des adultes, assistent le soir aux cours de tibétain : ce sont des étudiants des écoles et des collèges, des professions libérales, des hommes d’affaires, des Tibétains d’un certain âge, qui veulent lire les écritures sacrées du bouddhisme. Une bonne vingtaine d’étrangers fréquente le centre pendant la journée. Les cours suivants sont proposés : cours de 3 mois de tibétain parlé, cours de 3 mois de tibétain parlé et écrit, cours de 6 mois de tibétain parlé et écrit. Des centaines d’élèves ont déjà assisté à ces cours et bon nombre d’entre eux ont déjà été reçus aux examens.

Le camp : « Kunphenling settlement » à Ravangla
Le terme « camp » recouvre une structure tibétaine communautaire ayant à sa tête un responsable tibétain ou Welfare Officer qui assure les relations avec le Gouvernement tibétain en exil et les autorités indiennes. Le camp de Ravangla, situé à une altitude de 2 134 m, est très isolé dans cette région montagneuse. La population est de 1 200 personnes environ dont 300 enfants. La plupart des réfugiés sont sédentarisés dans des maisons qu’ils ont construites eux-mêmes grâce aux fonds du Ministère indien de la réhabilitation et disposent d’environ 1 200 m2  de terres par famille. Les moyens de subsistance sont tirés de l’élevage (260 têtes de bétail), du tissage des tapis (coopérative qui emploie 100 personnes dont 60 tisserands), du travail sur les routes, continuellement en réfection à cause des pluies incessantes, des cultures vivrières (choux, pommes de terre, luzerne) qui ont remplacé la culture du thé mais restent insuffisantes pour assurer les besoins familiaux. De nombreux jeunes s’engagent aussi dans l’armée indienne.

LES ECOLES AU NEPAL
L’enseignement dispensé est conforme à l’enseignement officiel népalais, la langue d’enseignement est l’anglais. Le tibétain et l’enseignement religieux sont obligatoires. Des cours de danse et de musique tibétaines sont donnés dans chaque école. Les élèves bénéficient également d’un enseignement informatique. L’accent est mis sur les activités péri-scolaires et le sport. L’uniforme : veste bleu marine, chemise blanche, jupe ou pantalon gris, cravate à rayures bleu marine et bleu clair, socquettes blanches, chaussures noires.

Namgyal Higher Secondary School
Cette école est la seule école tibétaine au Népal préparant les jeunes Tibétains à entrer dans l’enseignement supérieur : elle va jusqu’à la classe XII pour les élèves voulant faire des études littéraires ou de commerce. Les élèves optant après la classe X pour un cursus scientifique sont orientés vers Mussorie, en Inde.

Namgyal Middle Boarding School
Elle se situe à Swayambhu dans la proche banlieue de Katmandou. En 1981, un internat est créé à l’initiative du Conseil de l’éducation tibétaine, pour accueillir 20 enfants réfugiés tibétains dont les parents vivent dans des régions isolées. En 1982, c’est le tour d’une école primaire. En 1999, de nouveaux bâtiments ont été construits grâce au soutien financier de SOS Villages d’Enfants International. Ils permettent aux enfants de travailler dans de bonnes conditions et de vivre dans des locaux fonctionnels. Les classes de la Namgyal Middle Boarding School vont de la maternelle jusqu’à la classe VII (notre 5ème). Chaque classe  est divisée en deux sections A et B qui comptent environ 30 à 32 élèves (une vingtaine en maternelle). Après la classe VII, 88 % des élèves continuent leurs études à la Namgyal Higher School de Gokarna. Une infirmière à plein temps travaille dans l’établissement. L’école ne reçoit aucune aide du gouvernement népalais. Son budget est uniquement constitué par les donations  et les parrainages qu’elle reçoit.

Strongtsen Bhrikuti Boarding High School
Elle se trouve à Bodnath, dans la proche banlieue de Katmandou. Les classes de cette école vont de la maternelle jusqu’à la classe X (notre seconde).

L’école Mount Everest à Chialsa
Le camp de Chialsa : lorsque les Tibétains fuyant l’invasion chinoise de leur pays en 1959, sont arrivés au Népal après avoir franchi l’Himalaya dans des conditions particulièrement éprouvantes, le gouvernement népalais leur a donné l’autorisation de s’installer sur des terres incultes, généralement situées dans des lieux difficiles d’accès. Le camp des réfugiés tibétains de Chialsa est situé à l’est de Katmandou, dans les montagnes à 3 200 m d’altitude. Pour l’atteindre, il n’y a pas de routes, seulement un sentier qui s’élève peu à peu à flanc de montagne. Jusqu’à ces dernières années, il fallait une journée d’autobus et 4 journées de marche avant d’arriver à Chialsa. Aujourd’hui, une ligne intérieure : Katmandou-Phaplu permet de  réduire la marche à deux heures et demie. Mais le vol dans un petit avion à hélices est beaucoup trop coûteux (deux mois de salaire d’un enseignant !) pour qu’il soit utilisé par les habitants de Chialsa. Ceux-ci continuent à marcher pendant plusieurs jours et à prendre l’autobus.
Arrivés à Chialsa, les réfugiés tibétains ont défriché et mis en culture les terres qui leur étaient confiées. Grâce à l’aide financière d’ONG, ils ont créé des terrasses, planté des vergers de pommiers (qui ne donnent malheureusement que de petites pommes de qualité médiocre) et ils cultivent des pommes de terre (excellentes), des lentilles, de l’orge, du blé. Ils ont construit sur la pente de la montagne des maisons basses, sans étages, aux toits de tôle ondulée. L’eau est captée dans la montagne, mais elle ne pénètre pas dans les maisons, un robinet sert à plusieurs familles. Le village est administré par un responsable nommé par le Gouvernement tibétain en exil à Dharamsala. Lui seul dispose d’un poste téléphonique. La population du village s’élève à un peu plus de 200 personnes.
L’école de Chialsa : comme dans les autres camps de réfugiés tibétains, elle a deux objectifs : la scolarisation des enfants qui suivent le programme officiel népalais et l’enseignement de la langue et de la culture tibétaine. Un bâtiment en U entoure une vaste cour de récréation : ce sont les classes, le bureau du directeur de l’école, la bibliothèque/salle d’études. Ici non plus, pas d’étages, un toit en tôle ondulée, un crépi très abîmé : l’hiver est long à Chialsa et l’été, la mousson met toutes les constructions, les chemins, les cultures à rude épreuve…
Dans les salles de classe, pas de chauffage (au Népal, les « grandes vacances » ont lieu en janvier, février) bien que le froid soit vif dès le début de novembre. L’école ne reçoit aucune aide du gouvernement népalais ou du gouvernement tibétain en exil : seuls les dons d’associations humanitaires permettent de payer les salaires des instituteurs, de renouveler les livres de classe et, s’il reste un peu d’argent, d’entretenir les bâtiments et équipements scolaires. Cette école est une école primaire et maternelle. Après la classe V (notre CM2), les enfants qui en ont les capacités intellectuelles et qui peuvent être parrainés vont à Katmandou où ils sont internes dans  une « Middle School » (notre collège) tibétaine. Dès la classe I (notre CP), les élèves apprennent 3 langues : le tibétain, le népalais, et l’anglais, donc 3 alphabets ! Dans chaque classe, les élèves sont répartis en 3 groupes chargés à tour de rôle du ménage de la classe, de l’appel. A Chialsa, les conditions de vie des enfants et des adultes sont particulièrement difficiles, tous vivent dans une grande pauvreté.

L’école Lekshed Tsal School, Jampaling
Le camp de Jampaling : il est situé à 20 km de Pokhara, ville bien connue des randonneurs, car c’est le départ de nombreux treks. De Katmandou, on atteint Pokhara après une demi-journée de bus ou après un court voyage en avion (distance Katmandou-Pokhara : 250km environ). Les activités économiques dans le village sont essentiellement l’agriculture (riz, céréales), et la fabrique de tapis. Les terres ont été défrichées, plantées, irriguées par les réfugiés. Elles sont partagées en 4, chaque quart étant cultivé par un groupe de familles. Le revenu des familles reste très faible. Il y a une guest-house avec 2 chambres (salle de douche individuelle) dans le village.
L’école : elle accueille les enfants dès la maternelle. L’enseignement dispensé correspond à notre enseignement primaire. Ensuite, les enfants vont à Pokhara ou à Katmandou où ils sont internes. Une centaine d’enfants dont les parents habitent dans d’autres camps éloignés sont internes sur place. Grâce à une marraine de l’AET, un internat de 50 places a été construit et entièrement équipé en 1999.

 


 

 

 

 

 

 

 

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AET / Aide à l’Enfance Tibétaine
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